Association Le Pare-Faim de Grasse

  • Après la chirurgie

     La reprise alimentaire
     Le suivi
     Le groupe de parole
     Quelques témoignages

La Reprise alimentaire

  • Juste après l'intervention

    Durée : immédiatement après l'opération et ce jusqu'au 8ème jour post-opértoire

    Il faut reprendre une alimentation très progressivement afin de laisser l’estomac cicatriser.
    C'est une alimentation liquide car les sutures sur l’estomac sont solides vers la troisième semaine après l’opération.
    On parle d’alimentation type Bouillon-Yaourt-Compote ou " BYC ".
    Il faut compter 5 minutes entre chaque cuillère à soupe !

    Exemple 1 de menu typique

    7h Café au lait sans sucre avec biscotte à tremper
    8h ½ Purée de pomme-banane et 1 petit suisse
    10h Eau
    12h Bouillon de carotte + 2 cuillères à soupe de blanc de poulet
    14h Eau
    16h ½ Yaourt nature et ½ purée de pomme
    18h Bouillon de betteraves rouge avec 2 jaunes d'oeufs mixés
    20h Actimel, Compote pomme banane
    22h Eau

    Exemple 2 de menu typique

    7h Infusion sans sucre et biscotte à tremper
    8h ½ purée pomme - fraise et 50g de faisselle
    10h Eau
    12h Bouillon de courgette + 2 cuillères à soupe de filet de cabillaud mixé
    14h Eau
    16h Une purée de fruit et un carré frais Gervais
    18h Bouillon de potiron avec 2 cuillères à soupe de jambon mixé
    20h Sorbet (jus de fruit congelé) et un fromage blanc
    22h Eau
  • Reprise de l'alimentation mixé

    Durée : du 9ème jour post-opératoire au 14ème jour

    On commence à introduire des aliments mixés!
    Vos repas sont organisés comme les jours précédents, horaires compris mais vous allez introduire plus d’aliments qui seront mixés (avec le mixeur vous chercher à obtenir la consistance d’une compote). Pour bien mixer, il faut couper l’aliment cuit en petit cubes puis rajouter du liquide (jus de viande ou bouillon).Ensuite, il faut mixer une première fois pour faire une purée fine (rajouter des épices à votre goût) puis mixer une dernière fois.

    Exemple 1 de menu typique

    7h Corn flakes ou flocon d'avoine ramollie au lait (125ml)
    8h Purée de fruit
    10h Eau
    12h Purée de polenta aux courgettes et blanc de poulet mixé
    14h Eau
    16h Yaourt nature
    18h Purée de floraline, carottes mixées et jambon mixé
    20h Purée de fruit

    Exemple 2 de menu typique

    7h Oeuf brouillé avec un kiri et de la floraline
    8h Purée de fruit
    10h Eau
    12h Purée de courgette à la floraline et blanc de poulet
    14h Eau
    16h Fromage blanc
    18h Purée de betteraves avec de la semoule fine et dun blanc de dinde
    20h Petit suisse avec de la purée de fruit
  • Reprise de l'alimentation hachée

    Durée : La 3ème semaine post-opératoire

    Les aliments sont hachés à l’aide d’une fourchette
    Les légumes sont cuits à l'eau ou à la vapeur et sont assaisonnés en fin de cuisson avec une cuillère à soupe d'huile (olive, colza, noix...).

    Exemple 1 de menu typique

    7h Thé vert sans sucre avec une biscotte à tremper
    8h Fromage blanc
    10h Eau
    12h Haché de volaille sauce au fromage frais, vermicelle, carotte cuites
    14h Eau
    16h Petits suisses et purée de fruit
    18h Haché de Colin au citron polenta moelleux et fond d'artichauts.
    20h Purée de fruit

    Exemple 2 de menu typique

    7h Corn flakes ou flocon d'avoine ramollie au lait (125ml)
    8h Purée de fruit
    10h Eau
    12h Purée de polenta aux courgettes et blanc de poulet mixé
    14h Eau
    16h Yaourt nature
    18h Purée de floraline, carottes mixées et jambon mixé
    20h Purée de fruit

Le suivi

Les stratégies gagnantes après l'opération

Grâce à la chirurgie, vous serez en meilleure santé et vous réglerez vos problème de surpoids à long terme si vous changez vos habitudes et vos comportements alimentaires, tout en faisant davantage d'exercice.

Profitez de l'aide de votre nutritionniste. Assurez-vous d'avoir des rendez-vous de suivi après votre opération. Votre nutritionniste vous aidera à maximiser les résultats de la chirurgie à court et à long terme.

Prenez 3 petits repas et 2 à 3 collations protéinées par jour.
Prenez des liquides entre les repas. Soit 30 minutes avant et de 60 à 90 minutes après les repas (incluant la soupe). Attention éviter les mélanges d'aliments liquides et solides.

Manger lentement (prenez de 30 à 40 minutes par repas) dans une atmosphère détendue, et mastiquez vos aliments au mois 10 fois par bouchée.
Assurez-vous de mastiquer d'avantage les aliments collants, sec et filandreux : riz, pain frais, maïs, noix, graines, pelure de fruits et légumes, laitues viandes coriaces, etc. Afin de prévenir les blocages et les inconforts digestifs.
Savourez vos aliments et évitez de détourner votre attention en lisant ou en regardant la télévision pendant les repas.

Buvez de l'eau peu à la fois, mais souvent. Assurez-vous de boire 1,5 à 2 l de liquide par jour entre les repas et limitez les jus de fruits, l'alcool et les boissons sucrées.
Eviter les boissons gazéifiées, diète ou non. Celles-ci peuvent contribuer à l'élargissement de votre petit estomac.

Pour éviter de remplir inutilement votre petit estomac d'air, limitez la gomme à mâcher et l'usage de paille.
Limitez les aliments transformés, riche en gras et/ou le sucre et le sel : Pâtisserie, miel, sirop d'érable, friandises, confitures, charcuteries, etc. les aliments riches en sucres concentrés peuvent augmenter les risques de ballonnements et de diarrhée.

Ecoutez les signaux de faim et de satiété plutôt que de vous priver sévèrement.
N'entreprenez aucun régime amaigrissant sans en avoir discuté avec votre nutritionniste. Plusieurs produits et régimes amaigrissants qui engendrent des pertes de poids importantes peuvent causer des effets indésirables, notamment une perte de masse musculaire, un ralentissement du métabolisme de base (dépense énergétique au repos), des arythmies cardiaques, des calculs biliaires, des carences nutritionnelles etc.

Rappelez-vous que la nourriture est faite pour être dégustée, donc prenez le temps de manger et de savourer vos aliments. Si chacune des bouchées procure du plaisir, vous mangerez moins tout en étant satisfait.

Soyez réaliste quant à votre objectif de perte de poids. Une perte de poids trop rapide de plus de 0,5à 1kg par semaine peut comporter des risques pour la santé. Il est aussi possible que vous perdiez un plus de 1kg par semaine au cours des premières semaines après la chirurgie.
Bougez d'avantage ! Toute augmentation d'activité physique, aussi minime qu'elle soit, est bénéfique.

Les groupe de paroles

Elodie MALATESTA est psychologue clinicienne spécialisée dans les troubes du comportement alimentaire. L’obésité reste un trouble du comportement alimentaire car c’est le cerveau qui commande la prise alimentaire.

Chacun peut avoir envie de comprendre sa propre histoire ou un moment de sa vie.
Elodie est là pour vous écouter et vous accompagner afin de vous permettre de ne plus être dans la répétition de ce que vous connaissez. Elodie vous soutient et vous guide dans le parcours de soins (avant l’opération) et le suivi (après l’opération). Elle utilise différentes techniques (entretiens individuels, écoute téléphonique, groupes de parole, relaxation…)

Quelques témoignages

Audrey : "Je voulais perdre du poids avant mon mariage"

A 36 ans, Audrey est une femme épanouie. Mais ça n’a pas toujours été le cas. Pendant plusieurs années, elle a du faire face à l’obésité. Grace une opération et une motivation sans faille, elle a vaincu cette maladie.

La grossesse est une étape importante dans la vie d’une femme. En plus de donner la vie, il faut aussi accepter de voir son corps se transformer, puisque la prise de poids est inévitable.

Lorsque Audrey tombe enceinte, à 25 ans, elle prend dix kilos. Des kilos qui auraient pu se perdre une fois l’arrivée du bébé. Seulement, elle connaît des soucis personnels et conserve ses kilos en trop.

« Ensuite, j’ai rencontré mon mari. Je cuisinais beaucoup, et pas forcément très équilibré », explique Audrey. Résultat : elle prend 20 kilos en deux ans. Et au fil des années, elle continue de prendre du poids, jusqu’à atteindre 106 kilos pour 1m65. C’est le début de l’obésité.
La jeune femme, rongée par un sentiment de honte, s’isole, et n’a plus de vie sociale. « J’avais tellement honte que je n’allais plus voir mes amis, j’évitais leurs invitations », raconte-elle. Au quotidien, elle se dit « exécrable ». Elle perd toute confiance en soi. A tel point qu’elle n’ose même plus aller démarcher des employeurs. Elle décide alors de se mettre à son compte, en tant que prothésiste ongulaire.
« C’est un cercle vicieux auquel je n’ai pas pu faire face. La prise de poids s’est faite petit à petit, je ne m’en suis pas rendue compte », révèle Audrey. Prise dans ce tourbillon infernal, elle décide de reprendre sa vie en main, et de mettre fin à cette maladie qui la dévaste.

Le déclic se fait, en 2013 « On voit des gens pour qui ça réussit, alors on se renseigne, et le chemin se fait petit à petit dans notre tête », déclare cette maman, qui a aujourd’hui deux enfants. « Soutenue à 100% par sa famille », elle entame les démarches et réalise un check-up (cardiologue, psychologue, pneumologue,…), qui lui permettra, après avis des médecins, de savoir si elle peut être opérée ou pas.
Entre-temps, sa motivation est décuplée. La raison ? La demande en mariage de son mari, en mars 2014 : « Pour la cérémonie, je voulais au moins avoir perdu 25 kilos, sinon je crois que j’aurais tout annulé. Je ne voulais pas porter une robe de mariée taille 50 », révèle Audrey.

En Juin 2014, elle commence son parcours de soins et c'est en octobre qu'elle est opérée d'une sleeve, c’est-à-dire l'ablation des 2/3 de l’estomac. Après une heure d’opération, et trois jours passés à la clinique, la jeune femme peut enfin rentrer chez elle. Avec déjà cinq kilos en moins.
Il lui faut alors suivre un régime drastique. Pendant plusieurs semaines, elle ne peut manger que du bouillon. Un bol de bouillon lui fait pour trois jours. « On n’a pas faim, on ne souffre plus de ne pas manger », explique-t-elle, avant d’ajouter, avec amusement : « Pour manger deux cuillères à soupe de bouillon, je mettais environ deux heures ».
Au fil des semaines, la silhouette de la jeune femme s’affine. Deux mois après l’opération, elle a perdu douze kilos, pour atteindre aujourd’hui 61 kilos.
Mais c’est le 11 Avril 2015, jour de son mariage, que l’émotion a été la plus intense : « J’avais perdu 25 kilos, je pouvais porter la robe de mariée que je souhaitais. Ca m’a même fait bizarre de me voir comme ça, dans cette robe. Il y a eu beaucoup d’émotions», résume-t-elle.

Aujourd’hui, Audrey dit « revivre », « se sentir normale », même si elle a du mal à dire qu’elle est mince : Je ne suis pas encore en adéquation avec l’image que je vois dans la glace, et l’image que j’ai de moi dans ma tête », lance-t-elle en souriant.
Partagée aujourd’hui entre sa vie de famille et son métier de prothétiste ongulaire, Audrey a des projets plein la tête : elle entamera dans quelques mois une formation d’esthéticienne, et envisage de monter un centre d’esthétique.

Lionel : "Il y a la vie avant l’opération, et il y a la vie après"

A 36 ans, Audrey est une femme épanouie. Mais ça n’a pas toujours été le cas. Pendant plusieurs années, elle a du faire face à l’obésité. Grace une opération et une motivation sans faille, elle a vaincu cette maladie.

La grossesse est une étape importante dans la vie d’une femme. En plus de donner la vie, il faut aussi accepter de voir son corps se transformer, puisque la prise de poids est inévitable.

Lorsque Audrey tombe enceinte, à 25 ans, elle prend dix kilos. Des kilos qui auraient pu se perdre une fois l’arrivée du bébé. Seulement, elle connaît des soucis personnels et conserve ses kilos en trop.

« Ensuite, j’ai rencontré mon mari. Je cuisinais beaucoup, et pas forcément très équilibré », explique Audrey. Résultat : elle prend 20 kilos en deux ans. Et au fil des années, elle continue de prendre du poids, jusqu’à atteindre 106 kilos pour 1m65. C’est le début de l’obésité.
La jeune femme, rongée par un sentiment de honte, s’isole, et n’a plus de vie sociale. « J’avais tellement honte que je n’allais plus voir mes amis, j’évitais leurs invitations », raconte-elle. Au quotidien, elle se dit « exécrable ». Elle perd toute confiance en soi. A tel point qu’elle n’ose même plus aller démarcher des employeurs. Elle décide alors de se mettre à son compte, en tant que prothésiste ongulaire.
« C’est un cercle vicieux auquel je n’ai pas pu faire face. La prise de poids s’est faite petit à petit, je ne m’en suis pas rendue compte », révèle Audrey. Prise dans ce tourbillon infernal, elle décide de reprendre sa vie en main, et de mettre fin à cette maladie qui la dévaste.

Le déclic se fait, en 2013 « On voit des gens pour qui ça réussit, alors on se renseigne, et le chemin se fait petit à petit dans notre tête », déclare cette maman, qui a aujourd’hui deux enfants. « Soutenue à 100% par sa famille », elle entame les démarches et réalise un check-up (cardiologue, psychologue, pneumologue,…), qui lui permettra, après avis des médecins, de savoir si elle peut être opérée ou pas.
Entre-temps, sa motivation est décuplée. La raison ? La demande en mariage de son mari, en mars 2014 : « Pour la cérémonie, je voulais au moins avoir perdu 25 kilos, sinon je crois que j’aurais tout annulé. Je ne voulais pas porter une robe de mariée taille 50 », révèle Audrey.

En Juin 2014, elle commence son parcours de soins et c'est en octobre qu'elle est opérée d'une sleeve, c’est-à-dire l'ablation des 2/3 de l’estomac. Après une heure d’opération, et trois jours passés à la clinique, la jeune femme peut enfin rentrer chez elle. Avec déjà cinq kilos en moins.
Il lui faut alors suivre un régime drastique. Pendant plusieurs semaines, elle ne peut manger que du bouillon. Un bol de bouillon lui fait pour trois jours. « On n’a pas faim, on ne souffre plus de ne pas manger », explique-t-elle, avant d’ajouter, avec amusement : « Pour manger deux cuillères à soupe de bouillon, je mettais environ deux heures ».
Au fil des semaines, la silhouette de la jeune femme s’affine. Deux mois après l’opération, elle a perdu douze kilos, pour atteindre aujourd’hui 61 kilos.
Mais c’est le 11 Avril 2015, jour de son mariage, que l’émotion a été la plus intense : « J’avais perdu 25 kilos, je pouvais porter la robe de mariée que je souhaitais. Ca m’a même fait bizarre de me voir comme ça, dans cette robe. Il y a eu beaucoup d’émotions», résume-t-elle.

Aujourd’hui, Audrey dit « revivre », « se sentir normale », même si elle a du mal à dire qu’elle est mince : Je ne suis pas encore en adéquation avec l’image que je vois dans la glace, et l’image que j’ai de moi dans ma tête », lance-t-elle en souriant.
Partagée aujourd’hui entre sa vie de famille et son métier de prothétiste ongulaire, Audrey a des projets plein la tête : elle entamera dans quelques mois une formation d’esthéticienne, et envisage de monter un centre d’esthétique.

Anne : "L’opération m’a vraiment sauvé la vie"

A 36 ans, Audrey est une femme épanouie. Mais ça n’a pas toujours été le cas. Pendant plusieurs années, elle a du faire face à l’obésité. Grace une opération et une motivation sans faille, elle a vaincu cette maladie.

La grossesse est une étape importante dans la vie d’une femme. En plus de donner la vie, il faut aussi accepter de voir son corps se transformer, puisque la prise de poids est inévitable.

Lorsque Audrey tombe enceinte, à 25 ans, elle prend dix kilos. Des kilos qui auraient pu se perdre une fois l’arrivée du bébé. Seulement, elle connaît des soucis personnels et conserve ses kilos en trop.

« Ensuite, j’ai rencontré mon mari. Je cuisinais beaucoup, et pas forcément très équilibré », explique Audrey. Résultat : elle prend 20 kilos en deux ans. Et au fil des années, elle continue de prendre du poids, jusqu’à atteindre 106 kilos pour 1m65. C’est le début de l’obésité.
La jeune femme, rongée par un sentiment de honte, s’isole, et n’a plus de vie sociale. « J’avais tellement honte que je n’allais plus voir mes amis, j’évitais leurs invitations », raconte-elle. Au quotidien, elle se dit « exécrable ». Elle perd toute confiance en soi. A tel point qu’elle n’ose même plus aller démarcher des employeurs. Elle décide alors de se mettre à son compte, en tant que prothésiste ongulaire.
« C’est un cercle vicieux auquel je n’ai pas pu faire face. La prise de poids s’est faite petit à petit, je ne m’en suis pas rendue compte », révèle Audrey. Prise dans ce tourbillon infernal, elle décide de reprendre sa vie en main, et de mettre fin à cette maladie qui la dévaste.

Le déclic se fait, en 2013 « On voit des gens pour qui ça réussit, alors on se renseigne, et le chemin se fait petit à petit dans notre tête », déclare cette maman, qui a aujourd’hui deux enfants. « Soutenue à 100% par sa famille », elle entame les démarches et réalise un check-up (cardiologue, psychologue, pneumologue,…), qui lui permettra, après avis des médecins, de savoir si elle peut être opérée ou pas.
Entre-temps, sa motivation est décuplée. La raison ? La demande en mariage de son mari, en mars 2014 : « Pour la cérémonie, je voulais au moins avoir perdu 25 kilos, sinon je crois que j’aurais tout annulé. Je ne voulais pas porter une robe de mariée taille 50 », révèle Audrey.

En Juin 2014, elle commence son parcours de soins et c'est en octobre qu'elle est opérée d'une sleeve, c’est-à-dire l'ablation des 2/3 de l’estomac. Après une heure d’opération, et trois jours passés à la clinique, la jeune femme peut enfin rentrer chez elle. Avec déjà cinq kilos en moins.
Il lui faut alors suivre un régime drastique. Pendant plusieurs semaines, elle ne peut manger que du bouillon. Un bol de bouillon lui fait pour trois jours. « On n’a pas faim, on ne souffre plus de ne pas manger », explique-t-elle, avant d’ajouter, avec amusement : « Pour manger deux cuillères à soupe de bouillon, je mettais environ deux heures ».
Au fil des semaines, la silhouette de la jeune femme s’affine. Deux mois après l’opération, elle a perdu douze kilos, pour atteindre aujourd’hui 61 kilos.
Mais c’est le 11 Avril 2015, jour de son mariage, que l’émotion a été la plus intense : « J’avais perdu 25 kilos, je pouvais porter la robe de mariée que je souhaitais. Ca m’a même fait bizarre de me voir comme ça, dans cette robe. Il y a eu beaucoup d’émotions», résume-t-elle.

Aujourd’hui, Audrey dit « revivre », « se sentir normale », même si elle a du mal à dire qu’elle est mince : Je ne suis pas encore en adéquation avec l’image que je vois dans la glace, et l’image que j’ai de moi dans ma tête », lance-t-elle en souriant.
Partagée aujourd’hui entre sa vie de famille et son métier de prothétiste ongulaire, Audrey a des projets plein la tête : elle entamera dans quelques mois une formation d’esthéticienne, et envisage de monter un centre d’esthétique.

Dr Nicolas Cardin
CHIRURGIE VISCÉRALE ET OBÉSITÉ

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