Médicaments contre l’obésité
Des traitements contre l’obésité émergent et arrivent en France petit à petit.
Médicaments contre l’obésité
Des traitements contre l’obésité émergent et arrivent en France petit à petit.
Des molécules imitant des hormones digestives et agissant sur la satiété révolutionnent la prise en charge des patients obèses. Les autorités sanitaires françaises tardent à valider leur mise sur le marché. Ailleurs, c’est la ruée sur ces traitements car on arrive à des pertes de 20% du poids initial !!!
Le Wegovy fait partie des dernières avancées thérapeutiques dans le traitement de l’obésité. Comme son grand frère l’Ozempic (destiné aux diabétiques), c’est un médicament qui mime l’hormone glucagon-like peptide-1 (GLP-1), stimulant son récepteur beaucoup plus que l’hormone naturelle. Cette nouvelle famille de médicaments, nommés « analogues du GLP-1 », comprend notamment le sémaglutide (Ozempic, Wegovy) et le liraglutide (le Saxenda autorisé en France depuis 2021 mais non remboursé par la Sécurité sociale).

Ces médicaments contre l’obésité ne sont pas des coupe-faims !
Ils ont un effet sur la satiété et permettent donc de mieux contrôler la prise d’aliments.
D’abord commercialisé aux Etats-Unis en juin 2021, le Wegovy a obtenu une autorisation de mise sur le marché européen six mois plus tard. Déjà disponible dans sept pays européens (Royaume-Uni, Espagne, Norvège, etc.), il est arrivé en France en octobre 2024 !
Comment fonctionnent ces analogues du GLP-1 ?
Ils imitent les effets du GLP-1, l’une des principales incrétines, ces hormones naturellement fabriquées par des cellules digestives en réponse à l’apport alimentaire. D’autres peptides existent, tels que le GIP (peptide insulinotrope dépendant du glucose).
En agissant au niveau du pancréas, les analogues du GLP-1 favorisent la sécrétion d’insuline, inhibent la libération de glucagon (une hormone qui augmente la production de glucose par le foie) et ralentissent la vidange gastrique.
Les différentes cibles des analogues du GLP-1
Chez les patients en situation d’obésité, le fonctionnement des hormones incrétines, dont le GLP-1, est souvent perturbé, ce qui contribue à un moins bon contrôle de la glycémie et donc à un risque accru de développer un diabète de type 2 et de prendre du poids.
Il agit sur les cellules du pancréas, qui libèrent de l’insuline, et baisse la sécrétion de glucagon.
Il réduit la quantité de glucose libéré dans le sang. Il ralentit la vidange gastrique. Le bol alimentaire passe plus lentement dans l’intestin grêle, augmentant la sensation de rassasiement.
Ce médicament a une double action : sur la sensation de satiété et de faim et sur le système de récompense au niveau cérébral.
Il subsite cependant un certain nombre d’inconnues…
Ces médicaments ne guérissent pas l’obésité car… quand on arrête les injections, le poids peut remonter s’il n’y a pas de modification drastique des habitudes de vie et des régimes alimentaires.
On ne sait pas ce que ces médicaments vont donner comme effet secondaire dans 10 ou 20 ans !